Plaisanterie déplaisante. [PV Elyxianne & Sirana]

Ordre du RP: Reyan - Sirana - Elyxianne

Reyan rêvait. D'aventures. De joies et de rêves. Il rêvait d'avenir. Avec une belle et douce femme. Mais, il ne voyait pas son visage. Ou, du moins, il ne s'en souvenait pas. La nuit était fraiche et calme. Au dehors, la lune sintillait d'une douce lueur argentée. Les animaux nocturnes se faisaient la fête. Les grillons chantaient et tous ronflaient, pelotennés dans leur lit douillet. Le continent était calme et endormi. Sur les crénaux et la passerelle, les garde somnolaient ou veillaient. Le changement de tour était proche et tous avaient hâte de regagner leurs couvertures. Il y avait une légère brise nocture qui balayait doucement le sable froid dans la grande cour du Château d'émeraude. Tout allait pour le mieux.

Au petit matin, Reyan s'éveilla avec une impression de n'avoir dormi que quelques minutes. Il ouvrit les yeux doucement. Le soleil brillait doucement. Il venait preque tout juste de se lever. C'était un des moments de solitude qu'affectionnait le jeune garçon farceur. Même lui avait besoin d'un moment de calme. Il s'enveloppa dans ses couvertures et regarda le ciel à travers la fenêtre à laquelle pendait des rideaux de soir transparent rabattus vers l'extérieur, laissant une vue dégagée sur le paysage extérieur. Le ciel se colorait de teintes orangées, mauves pâle et rosées. Plus loin, on boyait les derniers méandres de l'obcurité reculer devant un si beau spectacle de couleurs. Il se leva finalement de son lit, prit une tunique, un savon et une serviette et fila vers les bains, les sachant libres.

Il arriva à la salle chaude. Il entra, referma la porte et se déshabilla. Puis, entrant dans l'eau chaude, il médita. Sauf que, il n'était pas doué et manquait de concentration. Mais, au moins, il méditait. Il se lava le corps et les cheveux puis sorti et se rhabilla avec sa tunique propre. N'ayant rien de mieux à faire, il fila à la chapelle pour prier un peu. Il demandait aux Dieux de bien vouloir lui procurer une belle vie sans trop de soucis ni de pertes.De veiller sur sa soeur et sa mère, à Crital. De les protéger contre les dangers. Rasséréné, il quitta la pièce le coeur plus léger, mais pas pour autant complétement allégé. Il fila vers les cuisines, certin d'y trouver des gens à cette heure. Il mangeât du pain, des fruits, de la viande, des dattes et du fromage, seul dans le grand Hall vide. Le soleil réchauffait doucement la pièce.

Ayant fini de manger, il retourna à sa chambre. Elle comportait une lourde porte en bois. Le lit bas en bois également avait un matelas épais en plumes d'oies, de poules et de dindon. Il était confortable. Dessus, il y avait trois oreillers et quelques couvertures, dont une en laine, rapportée de Cristal. À côté du lit, sur une grosse commode, un petit carnet - le journal personnel de Reyan - une bouteille d'encre et quelques plumes. La commode comportait quelques tuniques ainsi que trois armes : une courte épée, un poignard et un arc ainsi que des flèches. Reyan les prit avec lui et quitta la pièce en refermant doucement la porte en bois derrière lui. Maintenant, direction la cour extérieure.

Quand il arriva dans la grande cour, elle était innondée du soleil matinal et quelques Chevaliers s'entrainaient. Il décida d'aller s'entrainer un peu. Il sorti son épée de son fourreau et la mania aisément - pour un garçon de douze ans ayant subi un faible entraînement, on s'entends - et s'attaqua au mannequin de bois. Au bout d'une heure, dégoulinant de sueur, il alla se rafraichir au puit central. Puis, il s'attaqua à l'arc et à ses flèches. Il manquait de précision pour l'instant, mais ça viendrait sûrement. Il se lassa au bout de trentes minutes. Pour passer le temps, il se fabriqua une fronde et se mit à lancer de petites roches au hasard. L'une d'elle atteignit l'épée d'un des Chevaliers. Pour s'amuser, il la bombarda. Cela provoquait un petit crissement métallique. Mais Reyan ne s'en rendait pas compte que cela dérangeait les autres. Alors, pensant les divertir, il continua.

Il y a toujours un moment parfait quand l'esprit vient juste de s'éveiller et que la conscience s'est pas encore complètement engagée dans le réel, où l'on est encore plongé à moitié dans un rêve - les yeux ouverts, mais sans lueur de compréhension - juste avant que le poids du monde ne vous tombe dessus avec sa terrible réalité. Le soleil se dégageait de l'horizon et ses effets commençaient à se faire sentir. La journée promettait d'être chaude - de tous les côté, le ciel était bleu et il y avait peu de nuages pour atténuer la chaleur.

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Sirana était une chevalier qui à quitter son royaume natal bien des années auparavant pour étudier à Émeraude. Dans sa petite chambre au château, Sirana était couchée dans son lit. La jeune femme dormait d'un sommeil sans rêve. La belle jeune femme avait passé une partie de la nuit éveillée, car elle lisait un livre intéressant sur les étoiles qu'elle avait prise à la bibliothèque. Au bout du compte, la femme chevalier s'était endormie quelque peu avant que l'aube ne pointe le bout de son nez.

La belle jeune femme avait passer une bonne partie de la nuit éveillée, car elle souhaitait terminé le roman qu'elle avait commencé. Au bout du compte, Sirana s'était endormie au moins quatre heure avant le levé du soleil. Ce matin même, Sirana fut réveillé par les rayons du soleil, qui pénétrait dans la pièce par la fenêtre de sa chambre, pointé sur son visage. Sirana poussa un grognement, puis enfouit son visage sous son énorme oreiller. Ne trouvant plus le sommeil, la jeune femme finit par se lever. Elle se dirigea vers les grands bains afin de se purifier.

Elle reprit la direction inverse puis entra dans sa chambre. Sirana s'habilla avec sa tunique, son pantalon, ses bottes, mit son armure puis attacha sa longue épée à sa ceinture puis l'attacha à sa taille. Elle sortie de sa chambre puis prit le long couloir et se dirigea vers les cuisines afin de grignoter un petit quelque chose. Elle grignota un bout de pain avec du lait et une pomme. Elle se dirigea vers les grandes portes puis sortie à l'extérieur. La température était chaude. Elle avait penser à amener une gourde d'eau car avec son armure elle aurait terriblement chaud.

Sirana s'entrainait , et quelque chevaliers aussi. Soudain, elle reçu une pierre qui s'entrechoqua sur sa lame et se tourna vers le jeune plaisantin. Elle n'était pas d'humeur à ça. Elle s'approcha furieuse.

- Tu te crois drôle peut-être ?

Elyxianne n'avait aucun problème à dormir. Couchée sur son lit, la princesse d'Émeraude dormait à poing fermé. Jamais elle n'avait eu de la difficulté à dormir sauf lorsque ses émotions débordaient à l'intérieur de son pauvre corps. Ressentant alors un besoin de réconfort, elle s'enfuyait de sa chambre pour aller retrouver son père. C'étaient bien les rares moments qu'il acceptait de la prendre dans ses bras. Ça faisait bien un moment que sa Majesté n'avait pas prit son seul et unique enfant dans ses bras. La jeune femme ne s'en plaignait pas. Malgré son manque d'affection, elle sait fort bien que son père l'aime et qu'il prendra toujours soin d'elle. Du moins temps que son cœur battra dans sa poitrine. Lorsque le soleil commença à étendre ses chauds rayons à travers sa fenêtre, forçant ses paupières à une vive lumière, la jeune femme entrouvrit les yeux avant de lentement se redresser. Son regard cherchant désespérément un support pour pouvoir empêcher le soleil de lui brûler les yeux, la femme chevalier fit soudainement léviter un objet ressemblant à une planche jusqu'à elle. Se redressant, elle bloqua l'entrée des rayons solaires en déposant la blanche contre la fenêtre. Une servante allait s'en occuper pour l'enlever et ainsi permettre aux plantes dans la chambre d'avoir les rayons du soleil. Ses cheveux mauves gênant un peu, la jeune femme décida d'attraper un ruban pour pouvoir les attacher. S'habillant d'une simple tunique, elle quitta l'emplacement – qui était sa chambre principale – elle décida de se rendre jusqu'à l'emplacement de la cours principale du château. Bien sûr, elle ne se doutait pas du tout que quelque chose se préparait. Elle connaissait un peu les élèves pour qu'ils soient turbulents. Les écuyers commençaient la puberté et cela allait devenir à l'encontre de plusieurs principes.

S'arrêtant en chemin aux cuisines, la femme chevalier s’aperçut soudainement d'une femme de ménage qui passait par là avec une pile de draps luxueux. Elle l'arrêta tout doucement avec un signe de la main et la femme s'approcha. Regardant attentivement ses traits, Elyxianne écarquillait légèrement les yeux. Cette femme était une jeune fille à l'époque avec qui elle s'amusait. Elle était contente qu'elle ait bien mais pas qu'elle possède cette vie de servante. Déposant une douce main réconfortante sur son épaule, la princesse demanda alors à cette brave servante si tout allait bien et s'il y avait un quelconque soucis dans sa vie. Craignant que quelque chose ne lui arrive si jamais elle révélait quoi que ce soit, la jeune femme secoua négativement la tête mais elle fit l'erreur de baisser les yeux sur le parterre. Elyxianne la secoua en douceur, lui rappelant comment elles étaient quand elles étaient ensembles plus jeunes. Elle ne souhaitait pas que de tels souvenirs disparaissent ainsi sans raison. D'un seul coup. Ce n'était pas du tout quelque chose qu'elle souhaitait! Pas du tout! Tenant fortement à ceux qu'elle aimait, la princesse allait faire tout pour essayer de l'aider. Cependant, son ancienne amie refusait de parler. N'allant pas violer son intimité, ni son silence, la jeune femme la laissa partir avec ses draps. Reconnaissant les motifs, elle savait fort bien qu'il s'agissait de ses propres draps qu'elle allait changer. Elyxianne allait devoir avoir une sérieuse conversation à un de ses quatre avec elle.

Reprenant son chemin normal, la femme chevalier arriva soudainement dans la cours principale du château d'Émeraude. Redressant les yeux, la jeune femme espérait trouver quelqu'un qu'elle connaissait. Tournant la tête vers la droite, défiant le soleil de son regard bleu royal, la fille de son Altesse regardait lentement un guerrier qui s'entraînait avec une massue. Étant plutôt fragile physiquement, Elyxianne n'était pas capable de se battre avec une telle arme. Néanmoins, la jeune femme possède l'habileté de se battre avec l'épée longue, la dague ainsi que l'arc. C'était quelque chose qu'elle avait toujours voulu apprendre mais malheureusement la massue était trop imposante pour sa personne. Cela ne voulait pas dire qu'elle était faible. Bien au contraire, c'est une erreur à faire: sous-estimer son adversaire en le jugeant physiquement. Continuant d'observer le guerrier de ses yeux attentifs, la jeune femme manquait l'agacement que provoquait un jeune écuyer dans la cours du château. Lorsqu'elle entendit un drôle de bruit provenant de lames d'épées, la princesse d'émeraude redressa immédiatement la tête, oubliant sur le coup tous les gestes du guerrier qui maniait la massue. Tournant son attention vers le centre de la cours, elle s'approcha de quelques pas. Un écuyer semblait s'être fait prendre à faire quelque chose. Ressentant une énergie familière approchée, la demi-elfe ressentie immédiatement la fureur qui se dégageait à la fois de son énergie tout comme de ses traits.

- Tu te crois drôle peut-être ?

Fronçant les sourcils, la princesse s'approcha alors soudainement d'eux. Voulant savoir ce qui s'était passé, la femme chevalier n'avait cependant pas le droit de se frustrer de la sorte envers un adolescent sans bonnes raisons. Il fallait rester calme et ne s'emporter qu'en dernier recourt. Elyxianne s'approchait alors de sa sœur d'armes, Sirana. Elle se sentait plutôt proche de la jeune femme. Déposant une douce main contre son épaule, la voix douce de la femme chevalier s'élevait alors dans les airs :

- Sois poli, courtois et attentif quoi qu’il arrive. N'est-il pas le serment que tu as prononcé en devenant Chevalier? Ne réponds à la provocation que si elle met ta vie en danger. Calme-toi, Sirana. Je suis sûre que cela n'est pas si grave. Que s'est-il passé exactement pour que tu sois dans un tel état?

Tournant la tête vers l'écuyer, la jeune femme savait fort bien qu'il ne s'agissait surement pas de sa faute actuellement. Sirana était-elle en colère avant qu'il ne l'ait provoqué ou bien il avait déclencher son état actuel? C'était une question à laquelle les deux allaient devoir répondre. La femme chevalier avait besoin des deux versions.

Reyan ne sentit la colère de la femme Chevalier que lorsqu'elle arriva en face de lui. Elle avait l'air furieuse. Il ne pensait pas qu'elle prendrait si mal la chose. Mais, n'étant qu'un gamin plaisantin, en plus de manquer de concentration, il ne portait attention du déplaisir des gens face à sa plaisanterie que lorsqu'ils étaient devant lui. Voilà ce qui ce passait en ce moment même. Il était fautif, certes, mais il voulait s'amuser. Maintenant, il devait assumer les gestes de son acte. Si Elyxianne s'en mêlait, il ne serait pas grondé mais il aurait droit quand même à un sermon. Enfin, il croyait. Son sourire disparu et il composa un visage neutre pour ne pas la frustrer davantage. Ce serait très mal vu et il n'aurait pas de chances.
　
- Tu te crois drôle peut-être ?
　
Il avala difficilement sa salive. Son ton était dûr et elle n'avait pas, mais vraiment pas, l'air amusée. Il pensait les faire rire ou peut-être même à les aider devant un combat particulier. On ne sast jamais ... Alors, comme un Écuyer se devait de le faire, il voulu la regarder dans les yeux, mais il se ravisa. Justeà cause de son don sur les douleurs psychologiques. Alors, il détourna le regard. Pour le porter ailleurs. Pour ne plus croiser ses yeux qui lui lançaient des éclairs de frustration. Même sans utiliser ses pouvoirs, il pouvait sentir son déplaisir, tellement il était palpable. Il vit la Princesse arriver et se placer à côté de sa compagne, sa soeur d'armes. Il soupira et rammena son regard vers elles.
　
- Je ... dit-il.

- Sois poli, courtois et attentif quoi qu’il arrive. N'est-il pas le serment que tu as prononcé en devenant Chevalier? Ne réponds à la provocation que si elle met ta vie en danger. Calme-toi, Sirana. Je suis sûre que cela n'est pas si grave. Que s'est-il passé exactement pour que tu sois dans un tel état?

Il regarda la Princesse d'Émeraude - aussi Chevalier - dans les yeux pendant trois secondes, avant de les détourner à une vitesse foudroyante. Avec l'extrême nervosité qu'il avait, il n'espérait qu'une chose : De ne pas avoir déclenché ce don. Ce serait trop terrible, trop mal. Il s'en sentirait mal toute sa vie. Alors, il regarda au loin. Les arbres dans la forêt, les animaux, les fleurs pleines de couleurs vives. Les feuilles, les couleurs. La vie. Le monde. Les gens qui circulaient dans la cour, le soleil qui plombait sur le sable le faisait quasiment briller d'une lueur dorée. Un Écuyer devant attendre le droit de parol, il attendit que la femme Chevalier parle la première. Il ne désirait pas s'attire plus d'ennuis.

Plusieurs vaillants compagnons d'armes s'entraînait dans l'immense cour extérieur du château. La température était plutôt agréable, malgré la chaleur dégagé par le soleil. S'entraîner c'était ce qu'elle avait de plus sérieux pour elle. Sirana devait rester en forme si jamais il arrivait quelque chose. On ne sait jamais ce que trame l'empereur noir. C'était levé de bonne humeur ce matin là, la jeune femme avait décider de s'entraîner. Pourquoi pas. La jeune femme commençait à se mouvoir. Pourquoi ? Aussi simple. Se pratiquer dans n'importe quel mouvement. C'était sérieux. Elle pouvait déconner, mais s'entrainer c'était en fait plus que sérieux. Elle ne s'attendait pas ce matin là à se faire garnoter des roches par une petite peste qui croyait que cela allait être amusant. En attendant le bruit métallique d'un objet dure frappant son épée, Sirana s'était retourner et avait vut une jeune garçon - un écuyer - avec un truc à la main. Elle s'approcha furieuse.

Tu te crois drôle peut-être ?

Pas qu'elle était de mauvaise humeur ou furax, mais la plaisanterie - car cela en semblait une - pouvait blesser quelqu'un, sans que le jeune écuyer, du son jeune âge, semblait ne pas avoir penser ou ne pas savoir. Décidément, le caillour avait légèrement frappée son épée ce qui l'a fit grincer un peu des dents. Il a fallu en plus que ça tombe sur elle. En avait-il seulement conscience ? Elle aurait pu le recevoir sur le bord de l'oeil ou à une toute autre place. Elle ne tenais pas à lui excuser sa mauvaise plaisanterie, mais il y a quand même des limites à tout. Elle devait surtout se calmer afin de ne pas exploser ou fait un geste qu'elle regretterait pas la suite. Étant un enfant magique, sinon il ne serait pas à Émeraude, il pouvait probablement sentir sa frustration et c'était tant mieux. Qu'il sache que parfois, les plaisanterie ou tout autre geste comme il avait posé pouvait être "dangereux.

Je ...

Elle sentie une autre présence s'approcher et Sirana reconnut sa soeur d'arme Elyxianne. Celle-ci déposa en douceur sa main sur son épaule.

Sois poli, courtois et attentif quoi qu’il arrive. N'est-il pas le serment que tu as prononcé en devenant Chevalier? Ne réponds à la provocation que si elle met ta vie en danger. Calme-toi, Sirana. Je suis sûre que cela n'est pas si grave. Que s'est-il passé exactement pour que tu sois dans un tel état?

- Je suis désolée Ely. J'aurais pas du m'emporter comme ça, mais il y a ce genre de geste qui peuvent blesser les gens. J'avoue j'ai hâte que les jeunes gens apprenent la disciplaine. J'avoue que ma réaction était un peu exagéré et j'aurais mieux fait de me contrôler au lieu d'éclater comme j'ai fait.

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